Salut!
Bon, le vouvoiement était peut être de trop mais en tout cas j'ai trouvé ton document super et du coup.. ben respect.
Oui je travaille avec Aria depuis mes deux stages d'école d'ingénieur et je continue depuis janvier 2013 en thèse sur ce sujet qui me passionne mais aussi m'interpelle (comment pourrais-je laisser tomber un sujet de société aussi prenant et important?).
Du coup je continue à développer, chercher des solutions aux problèmes
rencontrés et avec les moyens qu'on a, faire ce que tu fais et faire ma thèse aussi. Ce pilote est chez un agriculteur, Christophe Canezin, dans le Gers. Il résulte d'un premier jet, de son automatisation, de son amélioration géométrique, du calcul des bilans matières en exploitation, ce qui à mon avis pose généralement le plus problème. Puis le système est couplé avec un stockage basse pression dans une cuve et d'un stockage haute pression qui fait séchage en même temps. C'est presque fini, avec l'équipe nous sommes juste en train de démonter et de remonter le compresseur piston basse pression pour améliorer les conditions expérimentales.
Le premier point pour le haut vol du système c'est limiter la perte de méthane, avan de valoriser le CO2. Plusieurs hypothèses à cette perte sont plausibles, mais j'aimerais avoir ton retour d'expérience si c'est possible !
Je pense qu'on rencontre plusieurs phénomènes :
1) Ajuster les débits et faire attention aux vitesses du liquide en contact avec le biogaz là où on ne veut pas que le gaz passe.
2) L'autre point c'est : soit la concentration en méthane dans le liquide dépasse la théorie, soit on assiste à un phénomène de production de micro bulles encore plus micro que prévu.
On cherche des solutions, mais ce que je peux te dire, c'est qu'il vaudrait mieux chercher à plusieurs, essayer des solutions sur des systèmes de lavage à l'eau.
Les sources européennes proposent des "flashs" de l'eau chargée en CO2 à une pression modérée dès la sortie du pilote. On essaye ça, par exemple, avec un limitateur de pression qui s'installe d'habitude sur les réseaux d'eau, puis un système de séparation liq/gaz. Ça permet soit de faire désorber le CH4 à moindre pression, soit de faire grossir les bulles de biogaz entraînées sous forme de micro-bulle. Soit dit en passant, j'ai déjà photographié ces bulles elles sont vraiment très petite car on ne voit quasiment rien.
On peut aussi essayer de faire dès la sortie liquide un espèce de cyclone sous pression permettant l'agrégation des bulles. Ou les deux : casser la pression un peu, puis cycloner et récupérer ce précieux et polluant méthane.
Si tu as commencé à chercher dans ce sens là, je veux bien échanger, sinon, je veux bien commencer à donner des pistes plus claire, faire quelques schémas, venir voir ton installation et vice et versa

!