La ferme du GAEC du Mûrier possède plusieurs étables, réparties dans les environs du village de Saint-Martin-La-Plaine. Sur plusieurs d’entre-elles, on retrouve de vieux épandeurs VICON, datant des années 90. La plupart beignent encore dans leur jus, à moitié oubliées, mais il en est un qui a repris du service, en tant que distributeur à céréales pour l’alimentation de la vingtaine de vaches Salers présentes dans l’étable.Lionel riche est agriculteur au GAEC du Murier, ferme convertie en bio il y a dix ans par ses cinq associés et située aux portes de la Loire, à quelques encablures du Parc Naturel du Pilat. La ferme produit de la viande, et notamment des steaks vendus sur place, du Lait et des œufs grâce à ses 100 vaches laitières et 3000 poules pondeuses. Grâce à sa production en matières végétales protéiques (10ha de maïs, et 5h de soja), mais également ses céréales, ainsi que ses prairies temporaires et permanentes, la ferme est capable de produire toute l’alimentation nécessaire à ses vaches Salers, race choisie pour sa rusticité, et sa faible sélectivité d’alimentation.
Lionel bricole avec du matériel de récupération, principalement pour réparer et aménager du matériel préexistant, le but étant d’éviter les surcoûts.
Le concept est très simple, l’ancienne trémie de 300L, sur laquelle a été ajoutée un cadre en contreplaqué afin d’en augmenter la taille, permet de remplir jusqu’à 500kg de céréales dans le système. La table d’épandage présente à la base de l’épandeur a été démontée. À la place, une petite trappe à glissière située en dessous de la trémie a été insérée entre un cadre réalisé avec des pièces métalliques de récupération afin de permettre aux céréales de couler dans un seau prévu à cet effet.
En dessous, un cadre a été fabriqué afin de poser l’ensemble sur des parpaings. L’ensemble châssis/ épandeur est maintenu grâce à quatre simples cavaliers boulonnés. Sur les côtés, deux tubes carrés ont été soudés afin de pouvoir transporter l’ensemble sur un transpalette, tandis que le système de fixation trois point, présent à l’origine a été conservé, permettant de l’accrocher au tracteur s’il y avait besoin de le transporter.
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- Le cadre est réalisé grâce à des I récupérés sur la ferme et posés sur des parpaings
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- Les tubes carrés en dessous du cadre permettant de coincer le transpalette, tandis que le système d'attelage trois point a été conservé
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- Le système de versoir
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Un cultivateur: une-bineuse-transformee-cultivateur-t4141.html
Supports de trémie: support-tremie-goals-foot-t4142.html
Ces travaux de recensement bénéficient du soutien financier de l’Europe et du Réseau Rural National, par le biais de la Mobilisation Collective pour le Développement Rural coordonnée par l’Atelier Paysan sur "L’innovation par les Usage·R·E·s, un moteur pour l’agroécologie et les dynamiques rurales" (2018-2021).
